On verra que, sur des usines de TMB, le biodéconditionnement ne peut a priori pas s'envisager pas plus que l'admission de biodéchets triés à la source. Ainsi, si le Ministère prend le parti de la pureté, suspectant tout mélange de dilution impie, il fait totalement l'impasse sur les conditions technico-économiques qui caractérisent les territoires, souvent très inégaux en France.
Dans cette perspective d'hyperspécialisation, les trajets à parcourir jusqu'aux installations de valorisation organique pourraient s'allonger, favorisant un trafic routier de déchets pourtant visé par la Loi de Transition Energétique et le principe de traitement de proximité.